Passacaille et fugue en do min BWV 582
La passacaille se joue en plein jeu, faisant ressortir toute la force et l'éclat de l’instrument.
C’est une pièce qui fonctionne sur une « basse obstinée » qui répète et qui redit toujours la même chose. Cette répétition s’orne toutefois d’une imagination certaine, puisée dans le savoir-faire de J-S Bach.
Bach va d’abord énoncer au pied un thème sublime, comme si on avait des violoncelles et des contrebasses qui le chantaient. Puis, il se lance dans une série de variations, toujours sur ce thème qui revient inlassablement et de plus en plus fort, avec chaque fois une idée nouvelle. Il aboutira finalement sur une fugue, toujours sur le même thème.
Bach se révèle dans cette passacaille comme un grand architecte qui nous fait atteindre certains sommets
(Texte tiré du commentaire fait par Cindy Castillo)
Cindy Castillo et Joëlle Charlier
Cantate BWV 170
Pour voix alto seule : une des quatre composées par Bach.
Dans la symbolique musicale, les sopranos représentent le dialogue avec le céleste, les altos les voix et passions humaines et les basses le fondement de la foi.
Créée au départ pour un petit orchestre, cette cantate a été transposée pour orgue seul par Mathias Lecomte, jeune musicien français à l’intention de Cindy Castillo et de Joëlle Charlier.
Elle comprend 3 airs dont le premier est repris ci-dessus.
Le thème général exprime le désir de sortir d’un monde où règne le péché.
Le premier air est une demande de repos, avec un rythme pastoral assez doux. Le péché est mis en opposition avec la vertu, l’enfer avec l’harmonie céleste.
(Extrait de l’introduction faite par Joëlle Charlier)